La technique du cone beam en 5 informations

Comme tous les domaines de la médecine, dernièrement, le secteur de la chirurgie dentaire a connu de considérables évolutions. En témoigne l’utilisation, depuis quelques années, de la technique 3D du cone beam (CBCT) qui a permis des avancées majeures. Que faut-il savoir sur le CBCT ?

Une technique radiologique tridimensionnelle

Comme nous le disions précédemment, le secteur de la chirurgie dentaire a connu maintes évolutions ces dernières années. Ce nouvel élan a été favorisé par bon nombre de solutions technologiques présentées sur le site Owandy.fr qui propose des dispositifs de radiologie dentaire et des logiciels d’imagerie médicale. Ils permettent de mettre en œuvre des techniques innovantes comme celle du CBCT. Il s’agit d’une technique d’imagerie faciale permettant d’obtenir des structures osseuses numérisées et la réalisation de coupes tridimensionnelles.

Un générateur de rayon X à faisceau conique

S’agissant de son principe physique, le cone beam fonctionne avec un générateur de rayon X, lequel émet un faisceau de forme conique traversant l’objet de l’exploration pour ensuite être analysé après avoir été atténué par un système de détection. En une seule rotation, le faisceau arrive à explorer tout le volume qu’occupe l’objet de l’examen. Par ailleurs, lorsque l’émetteur émet un rayon X, à chaque degré de rotation, celui-ci traverse le corps anatomique et est réceptionné sur le récepteur, au bénéfice d’une solidarité et d’un alignement au même niveau du rayon X et du détecteur.

la technique du cone beam

Une technique qui se décline selon les usages

Le CBCT est réputé pour proposer des résolutions d’images de grande qualité, peu importe le plan de l’espace, et par élimination des structures environnantes. Toutefois, les mesures peuvent varier selon les appareils de cone beam utilisés. Mais là où le code beam impressionne davantage, c’est sa capacité à se décliner selon les usages, notamment afin de répondre aux besoins en odonto-stomatologie. Parmi les différents champs d’exploration du CBCT, vous trouverez :

  • Les petits champs qui sont de moins de 10 cm,
  • Les champs moyens compris entre 10 et 15 cm,
  • Les grands champs supérieurs à 15 cm.

Une technique qui se distingue en réalité du scanner

S’il est vrai que le CBCT est bien souvent confondu avec son ancêtre le scanner, les deux techniques opèrent différemment concernant la résolution spatiale de l’os et des dents. Alors que le scanner propose des courbes superposées après plusieurs balayages, il ne suffit que d’une seule rotation autour du patient pour obtenir une acquisition grâce au CBCT. De même, le cone beam offre plus de confort et est aussi simple que la radiographie panoramique. Or, on ne peut en dire autant du scanner. De plus, le CBCT est une approche moins irradiante que le scanner.

Une solution envisageable dans bien des cas en odonto-stomatologie

En odonto-stomatologie, le CBCT est envisageable si la nécessité d’une image 3D se montre insistante car les informations fournies par la clinique et la radiologie panoramique dentaire ne permettent pas vraiment d’établir un diagnostic. Le cone beam est en outre indiqué dans le cadre d’un bilan périapical préchirurgical, notamment au niveau de la zone maxillaire postérieure et pour la localisation d’un canal radiculaire supplémentaire. Pour évaluer la propension et les rapports de lésions tumorales des maxillaires, ou pour estimer le volume osseux d’un site implantaire, cette approche est également utilisée.

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